Coucou, ravie de te retrouver sur le blog pour un article dans le cadre d’un évènement inter-blogueur ! En effet, Emmanuelle Labé, du blog « desanorexie » m’a proposé de participer à l’article coopératif suivant : “Ma ou mes meilleure(s) technique(s) douce(s) pour contrer un trouble du comportement alimentaire (TCA) ». Comme je t’ai déjà parlé de méditation sur le blog, j’ai choisi l’écriture automatique comme (auto) thérapie « alternative » ou de préférence : « complémentaire ».
On l’appelle aussi écriture thérapeutique car, tu le verras, c’est vraiment l’occasion (et l’art) de poser des mots sur ses maux, sans filtres ni attentes tout en honorant tes responsabilités et ta capacité à agir !
Je t’expliquerai donc comment mes petits carnets et stylos m’ont accompagnée tout au long de ma guérison des TCA. Tu comprendras ainsi pourquoi j’utilises tant l’écriture en coaching ! Dans plusieurs petits encadrés rose, tu découvriras l’essentiel à retenir et les conseils indispensables pour te lancer ! Bienvenue dans le monde de la découverte de soi et du lâcher prise !
Je te souhaite une belle et douce lecture et serais ravie de lire ton commentaire (sous forme d’écriture automatique pour t’entrainer et entamer ce beau chemin vers ton for intérieur 😉).
Mon témoignage : l’écriture automatique pour ouvrir les yeux !
En effet, la découverte puis la pratique quotidienne de l’écriture automatique a signé le début d’une prise de recul émotionnelle salvatrice et sans pareille !
Mon journal intime,
mon meilleur allié.
Entre reconnexion à mon enfant intérieur, à l’instant présent et aux petits bonheurs.
Est-ce comme le journal intime de notre enfance ?
Petite, j’ai eu de nombreux journaux intimes. De nature introvertie et hypersensible, j’aimais particulièrement ces moments de tranquillité pour raconter mes petites histoires et en rêver d’autres. A cette époque, c’était tout à fait naturel et intuitif. J’y écrivais, comme de nombreuses petites filles, mes petits chagrins, mes grandes joies, mes questions existentielles et mes plus grands rêves. Ce jardin secret était un pilier, sans même le savoir à cette époque, de mon équilibre émotionnel !
A l’adolescence, après avoir eu le malheur de le dire à des copines et les moqueries qui s’en sont suivies, j’ai pensé que c’était « pour les bébés ». Au même moment, débutèrent les troubles du comportement alimentaire (anorexie à cet âge). Ainsi, perfectionnisme, contrôle de soi et déconnexion de ce corps que je haïssais, furent leur apparition et s’amplifièrent mois après mois.
A retenir :
La morale de cette histoire ? Qui te laisse deviner l’importance que l’écriture thérapeutique aura dans la suite de mon témoignage. Avoir un lieu cathartique et intime est IMPERATIF pour l’humain et ses dizaines de milliers de pensées journalières !
(Et même vital pour une personne hypersensible. L’étant moi-même et accompagnant beaucoup de femmes hypersensibles aussi (on attire ce que l’on exprime) je peux t’assurer que les bienfaits de l’écriture se font ressentir à chaque fois ! Si tu penses être hypersensible ou que tu veux en savoir plus, tu peux me contacter ici)
Lorsque le diagnostic d’anorexie fut posé et durant ma « première guérison » la guérison (je t’explique mon parcours-TCA ci-dessous), j’écrivais de temps à autre pour « décharger ma colère » ou pour exprimer à mes parents ce que je ressentais.
Mais je ne prenais jamais le temps de relire mes notes et surtout ce n’était pas du tout « intuitif » mais plutôt « calculé » voire même jugé (par mon intransigeant juge intérieur !).
Un petit paragraphe pour planter le décor des TCA qui riment avec hypercontrôle et lutte contre soi
Les TCA (anorexie, orthorexie puis hyperphagie) m’ont pourri la vie de 13 à 21 ans, avec 2 périodes très intenses à 13-14 ans puis à 19-21 ans. Entre ses 2 périodes je n’étais donc pas guérie, le contrôle était devenu ma manière de fonctionner, notamment le contrôle de mes émotions qui consistait surtout … à les refouler ! J’étais tout « sauf moi-même ».
Concrètement, je m’étais perdue et je ne parvenais donc pas à passer à l’âge adulte ! Pendant toutes ses années, je vivais à moitié, tout était calculé et évalué. Le plaisir, la compassion et le respect de moi-même n’étaient jamais au rendez-vous. Je passais mon temps à me faire du mal, physiquement comme mentalement. Phénomène que tu connais malheureusement si tu as des TCA ou qu’un.e de tes proches en souffre. Alors, même quand j’écrivais c’était pour me rappeler tout ce que je devais faire (des listes interminables et inhumaines) ! Je tentais de dépasser mes limites un peu plus chaque jour sans jamais laisser l’occasion à mes véritables envies et ressentis de s’exprimer !
Comment ai-je (re)commencé l’écriture « automatique » ?
Puis, vers l’âge de 22 ans, je découvre le développement personnel. Je commence à lire des livres et articles, à écouter des podcasts sur la confiance en soi, l’amour de soi, l’écoute de soi, la connexion au corps etc.
Ainsi, à chaque fois je prends des notes et j’y ajoute régulièrement mes questions et réflexions sur le sujet. Tout se fait naturellement et je prends plaisir à prendre ce temps pour moi. Pourtant, parfois je me confronte à des questions ou souvenirs assez douloureux. Après de tels exercices je me sens comme nettoyée de l’intérieur et « davantage moi-même ». (Mais aussi très fatiguée car j’écrivais parfois des heures, venant d’arrêter les études de médecine pour me « retrouver » et guérir enfin).
A retenir :
Pour débuter l’écriture automatique, je te conseille de le faire à l’aide d’exercices d’écriture comme ceux que je partage en coaching et / ou que l’on trouve dans des livres et articles de développement personnel ! De belles pépites peuvent en ressortir et te donner ainsi l’envie d’écrire encore plus !
Rapidement, je ressens le besoin d’en faire une habitude et je repense alors à mon fameux journal intime d’enfance dont je t’ai parlé ci-dessus ! Alors, à la lumière de mes souvenirs d’enfant, j’instaure cette habitude d’écriture automatique le soir avant le repas. Ce moment qui ME correspond m’aide à me délester des tensions accumulées dans la journée et me garantir une soirée pour et avec moi en toute sérénité.
(Ou presque, selon les jours évidemment, car la pratique crée ses plus belles transformations par la persévérance*).
A retenir * :
C’est une libération émotionnelle douce et naturelle qui prend donc du temps à « agir ». Elle dépend de la quantité d’émotions accumulées et enfouies au fil des mois voire des années dans la plupart des cas de TCA ! Ensuite, après s’être délestée d’une grande partie de cette charge émotionnelle, elle permet d’entretenir un niveau de bien-être au quotidien !
Elle est donc un merveilleux complément à la psychothérapie (TCC par exemple, expliqués ici sur le site “desanorexie“) et / ou le coaching ! D’autres thérapies « alternatives » pour faire circuler les énergies et lâcher prise comme le yoga, la sophrologie, l’ostéopathie, la danse intuitive etc sont les bienvenues pour assurer une guérison à 360° ! A toi de trouver grâce à cet article et tous les articles de cet événement inter blogueur – TCA ce qui te correspond le mieux (1 ou plusieurs choses).
Ma pratique de l’écriture automatique depuis quelques années
Pendant ma période de guérison, l’écriture fut vraiment thérapeutique. Je m’y adonnais soigneusement chaque fin de journée (et parfois à d’autres moments, typiquement après les repas lorsque je sentais la culpabilité monter !). Je ne le faisais pas par obligation, je le faisais car j’avais conscience des bienfaits à long terme !
A retenir :
L’écriture automatique rentre dans la guérison des TCA si et seulement tu prends soin de le faire avec l’envie de te faire du bien, chaque jour.
Cette auto thérapie m’aidait à garder en tête que je me devais d’être responsable et actrice de ma guérison !
Pourtant, mes écrits commençaient bien souvent par :
- J’en ai marre
- Oh la la je n’en peux plus
- Je ne sais pas quoi dire mais ça va me faire du bien alors …
Finalement, en une dizaine de minutes, 2 à 3 pages se remplissaient tout naturellement avec des mots simples, spontanés et ainsi libérateurs grâce à ce « non jugement » ! Souvent, je me mettais à faire des « listes de synonymes » et des parallèles avec d’autres souvenirs sans même m’en rendre compte. C’est ainsi que je me rapprochais de mon véritable ressenti et des choses enfouies depuis bien trop longtemps !
A retenir :
En t’accordant quelques minutes par jour face à toi-même, tu entretiens un sentiment d’engagement total dans ta guérison et tu apprends ainsi à te refaire confiance ! Ainsi, tu oses te livrer sans filtres, sans jugements, sans attentes … Et là, la magie opère ! Tu prends conscience des blessures et regrets que tu taisais depuis si longtemps. Ces choses qui ravivent constamment tes peurs, t’empêchent de trouver l’apaisement et se retranscrivent donc dans tes comportements quotidiens ! Idem pour toute la pression que tu t’infliges et que tu n’osais même pas t’avouer !
Aujourd'hui, comme je le fais encore chaque jour, "reprends en main ton destin" !
Désormais, tout est là sur ce carnet, écrit de ta main et prêt à s’envoler. Car l’écriture nous permet bien souvent de réaliser que nos principales peurs, obsessions et regrets appartiennent au passé ! Ici et maintenant, bien installée à lire cet article ou à écriture dans ton petit carnet chéri, tu es en sécurité, tu as le pouvoir de tout changer !
Alors, libère toi ! 💖🌟💖
Ecris comme ça vient, relis toi avec compassion, gratitude et optimisme ! Car tout comme tes décisions passées ont écrites ton passé : tu as le pouvoir de décision et d’action pour écrire le futur !
Il me reste juste à te souhaiter que le prochain chapitre soit à ton image, haut en couleurs et lumineux !
Prends soin de toi, à bientôt sur YouTube et/ou en coaching personnalisé pour guérir et t’épanouir de A à Z !
Pingback: Meilleure(s) technique(s) douce(s) pour contrer un trouble du comportement alimentaire - desanorexie